L’immobilier en 2014, un marché à plusieurs vitesses

Alors que la fin de l’année approche, c’est le moment de faire le point sur le marché de l’immobilier en 2014. Au regard des chiffres communiqués ce jeudi par les Notaires de France pour la période de septembre 2013 à septembre 2014, on observe un marché à plusieurs vitesses qui présente d’énormes disparités en fonction des zones géographiques concernées.

Les prix dans l’ancien ont baissé de 1,7 %

D’une manière générale, on observe une baisse globale des prix dans l’ancien de 1,7 % (-1,9 % pour les appartements contre -0,4 % pour les maisons).

Le nombre de transactions immobilières quant à lui ne s’est pas détérioré en 2014 puisque durant cette période, il s’est vendu près de 725 000 logements ; soit une progression de 5,4 % par rapport à l’année précédente.

Des disparités énormes selon les régions

Contrairement aux années précédentes, on observe d’importantes disparités en fonction des zones géographiques concernées. C’est le milieu urbain qui s’en sort le mieux avec une augmentation des prix de vente des appartements anciens de 6 % pour la ville de Bordeaux. S’en suivent les villes d’Angers et de Lyon qui enregistrent une augmentation des prix respectives de 0,3 % et 0,1 %. Dans les autres villes de Province, la tendance est à la baisse avec des variations généralement comprise entre 0 et -2 %. Le Havre, Montpellier et Lille enregistrent des baisses record de -9,6 %, -5,9 % et -4,9 %.

En région Ile de France, la tendance est également à la baisse des prix. En un an, les prix au m² des appartements anciens ont baissé de -1,6 %, ceux des maisons de -0,5 %.

 

Evolution prix immobilier en 2014

source : bases immobilières des Notaires de France ( Notaires.fr )

Dès que l’on s’éloigne des villes, la baisse des prix augmente considérablement. Selon les données communiquées par les Notaires de France, celle-ci serait comprise entre -15 % et -20 % à seulement 30 km des centres villes.

Dans le contexte économique morose que connaît actuellement la France avec une croissance quasi-nulle et un pouvoir d’achat qui recule, les Notaires estiment les chances de voir les prix de l’immobilier repartir peu probables en 2015.