Les prix des appartements anciens ont augmenté de 6 % à Bordeaux en seulement 12 mois

Les Notaires de France ont publié ce jeudi leurs derniers chiffres présentant la situation sur le marché de l’immobilier entre les mois de septembre 2013 et de septembre 2014. Sans surprise, nous observons une baisse globale des prix de l’immobilier dans l’ancien, avec une exception de taille : les prix des appartements anciens ont augmenté de 6 % à Bordeaux.

Sur cette période de 12 mois, les prix de vente des appartements anciens ont baissé en moyenne de -1,9 % sur le territoire français. Contrairement aux années précédentes, les chiffres communiqués par les Notaires de France présentent d’énormes disparités. Le Havre affiche par exemple une baisse record de -9,6 %.

Bordeaux, Angers et Lyon avec une hausse respective de 6 %, 0,3 % et 0,1 % constituent l’exception française. Mais attention, dès lors que l’on s’éloigne de ces villes, les prix chutent brusquement. A seulement 30 kilomètres des centres urbains, les Notaires ont enregistré des baisses de prix allant de 15 à 30 % par rapport aux chiffres enregistré au cours de l’année précédente.

Le nombre de transactions immobilières augmente

Sur cette même période de 12 mois, les transactions immobilières ont progressé de 5,4 %. Le niveau extrêmement compétitif des taux des crédits immobiliers a permis de stimuler la demande de crédit. Ainsi, le nombre de transactions immobilières est en nette augmentation par rapport à l’année précédente.

Il reste toutefois bien inférieur, d’environ 10 %, aux chiffres observés avant la crise de 2007, c’est-à-dire entre 1998 et 2006.

Des acquéreurs de plus en plus âgés

Enfin, l’étude menée par les Notaires de France montrent que l’âge moyen de l’acquéreur  immobilier augmente. Les moins de 30 ans semblent excluent des transactions immobilières en Île de France puisque leur proportion se situe sous la barre des 10%.

Dans l’ensemble, la proportion des moins de 30 ans accédant à la propriété entre septembre 2013 et septembre 2014 a reculé de 0,8 points tandis que la proportion des plus de 60 ans a augmenté de 0,7 points par rapport à l’année précédente.

On peut comprendre ces observations dans la mesure où les banques sont de plus en plus exigeantes et demandent des garanties de plus en plus strictes. Cela s’explique par l’application des normes Bâle III qui imposent aux banques des règles prudentielles afin de garantir leur solvabilité.