Pas de grande variation sur les taux début 2014
Le passage à la nouvelle année n’aura pas été le point de départ de grands changements sur les taux des crédits immobiliers. Ces derniers avaient baissé pour la première fois depuis 6 mois en décembre 2013, et semblent désormais stagner.
Aujourd’hui, les courtiers se rejoignent sur le même constat : il n’y pas de hausse ni de baisse à prévoir sur les taux d’intérêt en janvier 2014.
Des taux sensiblement plus bas qu’il y a un an
Aujourd’hui, notre baromètre des taux indique que le niveau des taux des crédits immobiliers se situe légèrement en dessous du niveau qu’ils occupaient en janvier 2013. Cela se traduit en moyenne par une baisse de 0.1 point en 12 mois.
En revanche, au regard du niveau des taux en janvier 2012, c’est une différence de près de 1% que l’on observe sur ces derniers. Les taux des crédits continuent donc d’occuper un niveau extrêmement bas, ce qui permet aux ménages de contracter des crédits en profitant de conditions très favorables.
Retour sur le marché des crédits en 2013
2013 aura été l’année de tous les records sur le marché du crédit. Alors que les taux avaient fortement baissé en 2012, ces derniers ont poursuivi leur diminution pendant la première moitié de l’année 2013, et ce malgré les prévisions pessimistes des analystes.
Entre les mois de janvier et juin 2013, les taux n’ont cessé de battre des records tant leur niveau devenait faible.
En juin 2013, l’Observatoire Crédit Logement / CSA indiquait un taux moyen du crédit de 2,89 euros. C’est durant ce même mois que les taux des crédits ont occupé le niveau le plus bas de leur histoire. Il n’avait donc jamais été aussi avantageux de contracter un prêt immobilier.
La remontée des taux s’est faite sentir à partir du mois d’août 2013. De nombreux indicateurs permettaient aux analystes de prévoir cette hausse, avec notamment le niveau de l’indice OAT Tec 10 qui ne cessait de croître, ou encore l’application des nouvelles normes Bâlle III qui contraignent les banques à plus de précautions, et réduisent par voie de conséquence leur marge.
Toutefois, malgré la hausse observée au cours de la seconde moitié de l’année 2013, les taux ont maintenu un niveau particulièrement bas. Cela a été largement favorisé par les décisions de la Banque Centrale Européenne de réduire le niveau de leur taux directeur principal, et par le contexte difficile que traversait le marché de l’immobilier au cours de la même période.