Le PTZ+ permet désormais de financer l’acquisition d’un logement ancien en zone rurale

Depuis le 1er janvier 2015, il est possible de financer l’acquisition d’un logement ancien en zone rurale, sous conditions. Une mesure qui vise à encourager la rénovation et la réhabilitation de logements anciens dans des communes rurales dans lesquelles le secteur de l’immobilier est en crise depuis plusieurs années.

Une mesure marginale qui concerne quelques 6000 agglomérations

Jusqu’alors, le prêt à taux zéro concernait uniquement les logements neufs, ou les logements anciens dès lors que les travaux engagés permettaient d’assimiler le logement concerné à un logement neuf. Aujourd’hui, et depuis le 1er janvier 2015, il est possible de financer l’acquisition d’un logement ancien dans une commune rurale avec un PTZ+ dans des conditions bien précises.

Tout d’abord, le logement doit appartenir à une agglomération de moins de 10 000 habitants, avec un taux de vacances pour le parc de logements d’au moins 8 %.  Ensuite, le logement concerné doit faire l’objet de travaux de rénovation pour un montant d’au moins 25 % du coût total de l’opération; l’objectif étant bien de favoriser la réhabilitation et la rénovation du parc de logements dans des zones géographiques où l’immobilier est en crise.

Si l’entrée en vigueur de cette mesure est trop récente pour en évaluer l’impact sur le nombre de PTZ+ accordés, on ne peut qu’anticiper les effets marginaux de cette mesure. En effet, les conditions d’application de cette mesure concerne seulement 6 000 agglomérations.

André Boissonnet, maire de Oucques, est sceptique sur l’efficacité de cette mesure : « Qui dit logement vacant ne dit pas forcément logement à vendre » 

Dans un contexte économique marqué par les difficultés du secteur du BTP, la chute des prix de l’immobilier dans le secteur rural, et la baisse continue du nombre de prêt à taux zéro plus accordés, il est difficile de trouver cette mesure « suffisante » .